La contribution des sciences de l'information – communication aux débats publics
30 mai-1 juin 2012 Rennes (France)
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Appel à communication > Axe 3 : Information - communication et culture3.1. Quel rôle, jouent, encore, l'information, la communication dans la création, l’actualisation, la réalisation et la diffusion de la culture, et pour quelle culture ? Par quels vecteurs la culture se diffuse-t-elle ? Comment la culture se communique et se transmet-elle ? Quelles sont ses nouvelles formes, et s’agit-il de formes de communication ? De quelle culture parle-t-on ? La diversité culturelle a occupé une place centrale dans les débats internationaux de ces dix dernières années, mais surtout comme norme politique transnationale ou comme transposition d’une anthropologie peu rigoureuse, sans regard sur les flux accompagnant la globalisation : comment les sciences de l’information et de la communication contribuent-elles à ce débat ? L’analyse de la communication des savoirs au musée, à la télévision, par le spectacle vivant, dans les jeux vidéos ou les serious games, le rapport de la religion à l’information et à la communication, le développement des cultural studies dans la recherche en information – communication, peuvent, parmi bien d’autres questions, trouver ici leur place. 3.2. L’information – communication, enfin, s’est-elle posée en (nouvelle) culture, contemporaine, d’incitation obligée ? Est-elle devenue le signe et la place d’une position éthique, sociale et professionnelle nécessaire ? L’injonction à communiquer, à participer au débat, la nécessité affichée d’informer, quand bien même l’information ne pourrait être reçue, ni appropriée, et la fonction thaumaturgique de la communication, héritée de la psychologie, font-elles de l’information – communication une nouvelle culture, et un ensemble de pratiques socialement nécessaires ? Est-il (encore) possible de se taire ? de ne pas informer ? Peut-on, contre Palo Alto, ne pas communiquer, et comment ? L’information – communication se serait-elle, avec ses outils, substituée à l’ancienne culture, classique, la culture de « l’honnête homme » se trouvant ainsi transformée en culture des outils de communication (digital humanities) et des savoir-faire qui y sont liés ? Peut-elle être à la source d’humanités modernes, recomposées ? |
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